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5 – En descendant vers la Gironde

5 - de Poitiers à Saintes

5 – de Poitiers à Saintes

 

Nous avions les yeux braqués sur les Charentes, le pays de Véronique ; eh bien nous y voilà maintenant, pour une journée de repos bien méritée après huit (8) jours de marche sans discontinuer. Le compteur est à 547 km pour Belleville-St Savinien …

Mille excuses à tous les lecteurs passionnés de notre blog, qui doivent attendre une livraison aléatoire de la suite de nos aventures !
Heureusement, les plus initiés d’entre vous ont pu apprendre que nous étions toujours vivant de la bouche de témoins qui sont venus en voiture, de Paris, nous toucher et nous voir boire et manger comme vous tous. Si le coeur vous en dit, sachez que nous conservons nos portables personnels allumés la plus grande partie de la journée ; c’est pourquoi beaucoup de photos de Véronique la montrent à cette occupation ; elle songe même à s’équiper d’un kit main libre, nettement plus confortable pour marcher. Vous voyez qu’il y a mille façons de péleriner, et qu’elles ne sont pas toutes du moyen âge, ce blog en est la preuve.

Ces huit derniers jours nous ont donné une météo certes clémente par rapport à celle qu’ont pu subir nos copélerins de la route du Puy en Velay (y en a-t-il d’encore plus fous que nous ?), mais souvent grise, froide et surtout sans lumière; sauf au départ de Lusignan, après une belle averse de neige !

Une des bonnes nouvelles, c’est que, contrairement à vous autres lecteurs de toute l’hémisphère Nord, nos jours ont cessé de raccourcir depuis que nous avons passé Chartres et pris la route du Sud, c’est à dire depuis déjà trois semaines ; nous parcourons même tellement rapidement (!) cette route que chaque deux jours, nous gagnons une à deux minutes de jour, descendant plus vite vers le Sud que les jours ne raccourcissent ; nous sommes donc certains de toujours trouver le jour en arrivant à l’étape tant qu’il n’est pas 17h45 ! Voilà une des utilités d’un GPS “sans carte”, en plus de savoir exactement les distances parcourues, les temps de marche, ou bien la trace laissée dans l’heure passée si l’on s’est perdu.

Alors que les “altitudes” sont extrêmement modestes, nous avons parfaitement eu conscience de monter, après Poitiers, pour franchir le “seuil du Poitou” (175 m !), puis de redescendre vers le bassin d’Aquitaine (10 m à St Savinien!), en passant de pays d’élevage à de la grande culture, puis du bocage ; et c’est en entrant dans le département de Charente Maritime, après ceux de Vienne et Deux Sèvres, que nous avons découvert, enfin, un superbe “chemin de St Jacques” qui ne nécessite de sortir la carte que si on veut le quitter pour le raccourcir ; mais il paraît qu’il cesse aussitôt sortis de ce département. C’est alors aussi que nous avons repéré les premiers pins parasols, par lesquels les familles protestantes se signalaient du temps des dragonnades, ainsi que leurs cimetières privés, ceux des paroisses leur étant refusés.

Entre Tours, Chatellerault, Poitiers et Ligugé, dont un grand oncle Basset a été prieur, nous avons longtemps marché parallélement au TGV, ouragan de bruit et lumière emportant des gens manifestement pressés : c’est la halte chez les bénédictins de Ligugé qui nous a fait toucher du doigt à quel point nous étions passés, comme eux, de l’autre côté d’une “clôture” invisible : l’effet pélerin commence à se faire sentir !

Demain, nous continuons notre marche vers Bordeaux, que nous pensons atteindre mardi 23, date à laquelle nous prenons des “vacances de Noël” avec nos enfants à Royan, que nous rejoindrons par le train, dans une maison prêtée par nos neveux Grégoire et Sophie Balmont. Notre prochaine mise à jour du blog devrait donc avoir lieu après Noël. La suite du programme vers St Jacques est une surprise.

Nous souhaitons donc un joyeux Noël à tous nos lecteurs en n’oubliant pas de méditer sur cet incompréhensible mystère d’un dieu venu se faire homme avec nous.

4 – à Poitiers

4 - de Tours à Poitiers

4 – de Tours à Poitiers

 

Juste un petit mot ce soir pour vous dire que nous venons de passer à Poitiers les 400 kms depuis Paris ; malgré cela, les pieds, jambes et tête vont bien ; nous commençons à avoir les yeux braqués sur les Charentes, et, au-delà de la Gironde, vers les Pyrénnées.

L’expérience la plus mémorable de la semaine fut bien sûr celle du 4 décembre, où il s’est mis à pleuvoir pendant notre petit déjeuner; nous avons pour la 1ère fois quitté l’hôtel avec nos ponchos (et les encouragements du fils à Papa de service : « ils ont prévu de la pluie toute la journée »), et comme d’habitude, avec le choix entre la route ou le GR, entre la distance la plus courte ou la tranquillité.
Comme il pleuvait déjà et que le vent se levait, nous avons rapidement décidé que plus vite nous serions au prochain hôtel, mieux ce serait, et avons donc décidé la route, en l’espèce une « D910 », qui n’est autre que la célèbre « Nationale 10 », route de Paris à Bordeaux datant du XVIIIème siècle, déclassée en Départementale depuis que ce n’est plus la nation qui l’entretient, mais le département. Cette route a trois voies; quand vous roulez en voiture dans une direction ou l’autre, vous passez de deux voies (où vous pouvez dépasser), à une voie (où vous ne pouvez pas); quand vous êtes piéton, vous marchez « à contre sens » pour être sûr de voir le danger qui vient; quand les voitures à contre sens n’ont qu’une voie, elles ne peuvent guère s’écarter de vous en vous croisant; si en plus il pleut, et que le vent souffle de votre droite, ce sont des déluges d’embruns mêlés de boues, huiles et autres fumets qui vous arrosent à chaque passage (cf. photos). L’ambiance était très “face Nord”, mais le soleil a fini par revenir dès 13h, au moment où un vrai restaurant nous tendait les bras : tout a une saveur inoubliable quand vous le dégustez pieds nus, à côté de vos chaussures remplies de serviettes de toilettes pour les éponger.

L’autre temps fort de la semaine fut la journée d’hier dimanche, où nos cousins Bruno et Béatrice de Laage sont venus d’Angers marcher avec nous toute la journée sur la voie romaine entre Chatellerault et Poitiers, par un magnifique grand beau temps froid.

Demain soir, nous dormirons chez les moines de Ligugé, avant de nous orienter vers le Sud Ouest.

Nous vous embrassons tous.

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3 – Sur la Loire !

3 - de Chartres à Tours

3 – de Chartres à Tours

 

Eh bien nous voili voilà aux bords de la Loire !
Qui l’eût cru il y a deux semaines ? Dix jours déjà que nous ne vous avons rien dit de nos pérégrinations.
En deux mots, il faut retenir que :
– vos messages sur le blog ou directement par email nous font chaud au cœur, même si nous avons l’impression d’avoir traversé un véritable « désert Internet ». A Chateaudun, en octobre dernier, un blog disserte sur les éventuels avantages d’avoir un cybercafé pour la ville ; et la mediathèque n’est ouverte que 4 jours par semaine, sur abonnement annuel, avec l’internet sous contrôle d’un maître. Heureusement, l’hôtel St Georges à Vendôme avait équipé sa réception d’une connexion, et Véronique avait tapé dans l’œil de M. Bergougnoux, le propriétaire (qui a fait une partie du camino … à cheval) = nous avons pu consulter nos mails.
– la marche à pied est un vrai plaisir si les jambes et pieds suivent ; la metéo n’a pas encore été un problème ; il peut faire froid quand on s’arrête, mais en général … on marche … et avec plaisir tant la route est belle et les rencontres sont variées, toujours à l’affût d’une nouvelle photo ! la difficulté, que nous espérons passagère, c’est que nos pieds ne se font pas oublier tout le temps, et qu’il faut parfois les fouetter à l’aspirine ou au doliprane pour qu’ils se taisent ; et ce même en l’absence d’ampoules ou tendinites. il paraît que cela disparaît après la 3ème semaine, ce qui nous permettrait d’améliorer encore nos moyennes, passées de 19 km/j entre Paris à Chartres à 22,5 km/j entre Chartres et Tours. La journée reste infiniment plus facile si on peut trouver un café ouvert entre 12 et 16 heures pour un plat du jour, voire seulement une boisson chaude ; sinon, on se dit que c’est normal que cela fasse mal aux pieds (Phil), ou mal à l’estomac (Véro), d’avoir l’estomac dans les talons.
– L’itinéraire a été presque chaque jour un vrai problème si on refuse de dépasser les 30 km dans la journée, ainsi que d’emprunter les Nationale 10 ou équivalents. En effet, on a en général de choix entre suivre le GR et se rajouter 30 à 40 % de kilomètres ; ou d’emprunter un « grand axe », comme la route entre Chartres et Illiers, avec beaucoup de trafic. C’est pourquoi, faute de solution de couchage entre Château Renault et Tours, nous avons dû demander à un taxi de venir nous chercher à mi chemin à Chançay, nous emmener à l’hôtel, puis nous ramener le lendemain matin à Chançay, au milieu des vignes de Vouvray, mais sous une pluie battante, un dimanche matin, sous laquelle profusaient joggeurs, cyclistes, vététistes, quadistes et autres citadins : nous approchions d’une grande ville !
– après avoir traversé les 75, 92, 91 et 78 relativement urbanisés, il faut reconnaître que des citadins comme nous ont l’impression de découvrir, de l’intérieur, un autre pays en parcourant les campagnes des 28, 41 et 37 : « l’Echo d’Eure et Loire » ou « La Nouvelle République » pour toute source d’information gratuite ; un « thé au lait » à 16 h à Saint Ouen (banlieue Nord Est de Vendôme) est servi à Véronique par le 1er café trouvé ouvert de toute la journée avec une soucoupe, une tasse, et une théière avec dedans du lait chaud dans lequel trempe un sachet de thé (Ben quoi, un thé au lait ?), le tout sur fond de NRJ à fond à la télé. J’ai cru que Véronique allait pleurer ; moi, j’avais ma Suze !
Nous repartons demain matin vers Chatellerault et Poitiers, où nous devrions prendre une nouvelle journée de repos dans une semaine.
Amicalement à tous

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2 – de la condition du pèlerin

2 - de Paris à Chartres

2 – de Paris à Chartres

 

Pour découvrir “l’état de nomade”, il disait…
Eh beh nous y voilà.
Moins d’une semaine après le départ, les chiens qui aboient et m’interdisaient le passage sans l’aide de Philippe ne me font même plus sursauter
(il me suffit de dégainer mon bâton de marche téléscopique de 70 gr, et de continuer à marcher en l’ignorant, même s’il vient me renifler les mollets) ; les panneaux “brocante” ne me font même plus faire de détours, une marche de 25 kms avec ampoules n’est pas du domaine de l’irréalisable et j’apprends à imiter le cri du faisan.

Je découvre que la marche sur le côté des voies de chemin de fer est très rapide et confortable, qu’il est utile de beaucoup boire et de s’étirer les jambes toutes les heures. Mon sac ne dépasse pas 7kgs avec ma gourde pleine (celui de Philippe est autour de 9 avec son eau et mes pommes) et… ma coquille St Jacques (55 gr), authentiquement bénite à St Malo, puis baptisée au pinard chez les Darras (les Nouveaux Coursiers, vous connaissez ? Ce sont eux !) me sert de cataphote aussi bien que les bretelles phosphorescentes de mon sac pour la nuit.

On a franchi le périphérique, vu un métro sorti de terre, puis des stations de “RER”, les avions en final d’Orly devant nous (beau temps, dit Philippe), puis décoller dans notre dos (mauvais temps), puis des stations de “TER” au milieu des champs, avec de vrais chasseurs et, pas loin d’eux, au bord du chemin, des faisans refroidis, la tête fracassée, dans leur belle livrée de plumes. Philippe a jeté les quelques pages qu’il avait déchirées de mon plan de banlieue tout neuf (il aurait pu prendre celles du vieux plan), puis sa carte au 1/25.000ème pour franchir ce qu’il appelle “la clé” de l’itinéraire (entre l’abbaye de Limon, la maison de retraite de La Martinière, et Supelec), et se débrouille maintenant avec ses lambeaux de carte au 1/100.000ème ; il peste car elles sont souvent surchargées de symboles touristiques aux endroits stratégiques, comme aux Vaux de Cernay, et nous perdons alors du temps, quelques centaines de mètres, et surtout du courage : notre arrivée à Rambouillet après près de 5km de “banlieue” entre Vieille Eglise et l’hôtel St Charles ont été laborieuses, sous une lumière terne et une peste bruineuse.

C’est là qu’on a touché du doigt qu’un bon plat du jour, vers 13h30, au chaud dans un troquet, nous remettait en route pour une autre fois 15 km, alors qu’une tranche de jambon dans une baguette humide du matin avec une pomme …. nous faisait finir dans un restaurant fin et gourmand après la douche à l’hôtel ! Mais tout dépend de ce que l’on trouve sur la route, même si cette Beauce n’est pas encore très dépeuplée.
Aujourd’hui vendredi 21 novembre, jour de mon anniversaire, c’est R E P O S = grasse matinée jusqu’à 9h00 (l’hôtel est en travaux!); cela fait le 2ème jour que nous faisons MOINS de kilomètres que la veille : pourvu que cela dure ! Puis quelques heures de papotte et shopping avec ma soeur Anne qui travaille dans le coin et nous a consacré son après midi.

Pour la semaine qui vient, nous avons prévu d’arriver dimanche soir prochain à Tours, après Chateaudun, Vendôme et Chateau Renault, avec chaque jour “l’option” entre la N10 pendant le minimum de kilomètres (je ne vous fait pas de dessin, surtout s’il pleut), ou bien les sentiers boueux d’un GR qui serpente et ajoute des kilomètres : on verra bien comment on gère !

Merci à tous ceux qui nous ont écrit, sur le blog ou par email, et à qui nous ne pouvons pas répondre individuellement tout de suite : tous vos encouragements nous sont très utiles, car, si nos pieds semblent suivre, il faut une tête pour les animer !

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1 – Appel au voyage

1 - Appel au voyage

1 – Appel au voyage

 

Quelle idée, mais quelle idée ?! On n’est pourtant pas partis à la “retraite” pour pèleriner, à pied (!), en direction d’un lieu à la mode à l’authenticité douteuse ; moi avec ma jambe récemment cassée, et Véronique avec son entraînement de secrétaire d’avocat ! Tous nous disent : “en plein hiver ! vous n’avez jamais fait çà ! Vous n’y arriverez pas !” Mais voilà : souvent, dans la vie, on ne fait pas ce qu’on veut; elle nous pousse; et on voit bien où elle nous mène.

C’est que ce n’était pas çà l’idée de départ.
Il y a un an, on a décidé de changer de métier, de quitter celui d’avocat, pour devenir “globe biker” pour dix ans ; non pas “faire le tour du monde à moto” (cela peut se faire en moins de deux mois), mais vivre quelques mois dans des villes mythiques du monde ; et d’y aller en moto ; et d’y circuler en moto, puisque la moto est le véhicule du citadin du XXIème siècle : Fès, Damas, Istanbul, Ispahan, Darjeeling, Bangalore, Neuquen, Vancouver …

Et le lendemain de l’achat de la “moto pour le tour du monde” de Véronique (Transalp 700 pour les connaisseurs), en avril dernier, c’est son ancienne moto qui se sert de ma jambe comme béquille devant “notre” maison des Bichetières en forêt de Chambord … Tibia en plusieurs dizaines de morceaux … et ce, au moment de céder notre Cabinet d’avocat à Antoine (pour ceux qui cherchent un jeune, beau et bon avocat : Antoine PINEAU-BRAUDEL : apbavocat@wanadoo.fr) après 10 ans d’exercice, et de quitter 20 ans de rue de Charenton paris12ème.
Merveilles du chirurgien de service, Alexandre TAVAN au CH(pas U) de Blois, puis soins attentifs et constants du Pr Frédéric KHIAMI à La Pitié, entouré de Martine et Elisabeth, permettent d’envisager qu’on m’enlève plaque et vis (16 !) dès février prochain = le 1er départ pour Fès est reporté d’un an ….

Après une brève réflexion, nous décidons donc alors de marquer notre changement de l’état de « durs travailleurs en libéral à Paris » vers celui de « globe bikers » par une marche vers Compostelle. Une marche à pied. Pour découvrir l’état de nomade ; pour n’avoir d’autre souci que celui du lendemain immédiat. Pour rendre grâce pour nos 36 années de mariage en octobre dernier ; de nos cinq enfants tous pourvus d’un bon job, voire d’un bon conjoint ; de nos huit petits enfants ; de nos vies professionnelles passées et remercier tous ceux qui y ont contribué. Pour préparer notre tour du monde à motos ; pour nous mettre en route.

Une marche à pied à partir de notre nouveau “chez nous” aux Buttes Chaumont à Paris. Environ 1.750 km, que les pèlerins parcourent en environ 12 semaines. Par le « Chemin de Tours », ou la “via Turonensis”, c’est-à-dire par Chartres, Tours, Poitiers, Bordeaux etc…c’est le chemin le moins fréquenté, surtout en hiver ! Nous espérons pouvoir profiter d’un peu de fraîcheur (!), et d’hôtels accueillants.

Comme nous n’y connaissons rien et n’avons pas trop la forme physique, c’est le moins qu’on puisse en dire, nous allons à maintes reprises chez Decathlon et Vieux Campeur nous trouver un équipement adapté, nous procurons guides et cartes, et essayons le tout sur le terrain.

Le départ est prévu samedi matin 15 novembre 2008, à partir de notre paroisse St Jean Baptiste de Belleville, où seront visées nos « créanciales », les sortes de passeport du pèlerin qui nous ont été délivrées par le service diocésain des pèlerinages « uniquement sur rendez-vous », et dont nous avons un besoin impératif en Espagne pour bénéficier des services offerts aux dizaines de milliers de pèlerins. Merci au père Henry de Villefranche de nous avoir donné le sésame pour cet indispensable passedroits.

D’ici là, nous avons testés nos chaussures, nos jambes, notre dos, nos couvre chefs et poncho, sur les routes du Dauphiné et les boulevards parisiens. Philippe a préparé ses cartes. Nos sacs ne dépasseront pas 6 à 8 kgs avec les provisions d’eau.

Notre première étape est chez Betty, la mère de Véronique (8 km), la seconde chez un oncle de Laage de Véronique (11 km), la troisième chez une cousine Sauret de Véronique (22 km, sauf si je me perds malgré une reconnaissance sur le terrain), puis Rambouillet, Maintenon, et Chartres, où nous prendrons une première journée de repos.

La suite du programme est beaucoup moins précise, mais, si le coeur vous dit de venir marcher quelques jours avec nous, sachez que nos portables devraient continuer d’être branchés, et que nous espérons pouvoir consulter nos boîtes mail une fois par semaine : c’est avec plaisir que nous ferions le crochet par une gare pour venir vous chercher ! Le tableau de marche devrait nous mettre au bord de la Gironde (Blaye) vers Noël, et au pied des Pyrénnées (St Jean de Luz ou St Jean Pied de Port) vers le 31 décembre 2008.

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